Devenez la résilience au travail en privilégiant la récupération
- Affichés sur: 28 mars 2023
- Par: Équipe Hushoffice
Vous vous sentez parfois épuisé ? Abattu ? Déconcentré ? Vous n’êtes pas seul. 76 % des employés sont victimes d’épuisement professionnel. Ce phénomène est maintenant reconnu comme une crise internationale. Mais rassurez-vous : vous pouvez devenir plus résistant au stress en travaillant moins, et non pas plus.
Plus notre vie est déséquilibrée par un travail trop intense, plus il est important de se débrancher pour se reprendre de manière concertée
– explique Mateusz Barczyk, chef de marque senior de Hushoffice.
La résilience au travail – tl;dr
La résilience, c’est la façon dont on se recharge, pas la façon dont on résiste. En fait, le surmenage franchement n’ait pas une chose qui agit dans le bon sens ; d’innombrables études ont montré que le stress qui en résulte entraîne toute une série de problèmes de santé, allant des troubles du sommeil jusqu’aux maladies cardiaques.
Pour inverser la tendance à l’épuisement professionnel, faites des pauses régulièrement tout au long de la journée de travail. La formule est simple : faites des efforts, reposez-vous, puis faites des efforts à nouveau. Pour la plupart des gens, le repos est la variable manquante.
Suivez les cinq étapes suivantes pour renforcer votre résilience de manière simple et facile : faites une auto-évaluation, configurez votre environnement technologique pour qu’il vous aide (plutôt que de vous nuire), faites des pauses régulières, mettez en place un rituel d’arrêt du travail et privilégier le sommeil.
La résilience au travail consiste-t-elle vraiment à persévérer ? Peut-être pas..
Qu’est-ce que la résilience pour vous ? C’est un athlète qui résiste à la douleur physique ? C’est un étudiant qui passe une nuit blanche ? C’est un avocat qui fait pression jusqu’au petit matin ? C’est une image de persévérance sans relâche n’est-ce pas ? Cette image de la résilience, qui consiste à persévérer jusqu’à la victoire, est séduisante..
…mais c’est une utopie.
Il s’avère que la résilience est la façon dont on se recharge, non pas la façon dont on endure.
Le consensus scientifique est que ce qui freine beaucoup d’entre nous dans notre quête de santé, de bonheur et de réussite professionnelle n’est pas une habitude de donner trop peu, mais de donner trop. Le repos est un élément clé. Les périodes de récupération après le travail font plus qu’encourager le bien-être : elles donnent à notre travail tout son éclat.
Il y a en fait un coût, et non un avantage, à se frayer un chemin.
Il existe une corrélation directe entre une récupération inadéquate et l’augmentation des problèmes de santé et de sécurité au travail.
En effet, lorsque vous vous concentrez sur une seule tâche pendant trop longtemps, vos performances diminuent.
Maintenir une attention soutenue vous épuise, ce qui vous rend moins efficace et tue votre enthousiasme. Cela peut-être vous paraît évident. Les chercheurs appellent ce phénomène courant la « diminution de la vigilance » , c’est-à-dire la diminution de la capacité à rester concentré sur une tâche au fur et à mesure que le temps à la réaliser s’écoule.
Pour renforcer votre résistance au stress, vous n’avez pas besoin de faire beaucoup de choses. En vérité, vous n’avez rien à faire. Le repos, c’est ça le truc. Lorsque vous laissez le repos opérer ses effets merveilleux, votre cerveau fait une pause et invite votre subconscient à prendre le volant et à cogiter sur le défi en cours pendant que vous vous détendez. Il suffit de poser vos appareils, de vous éloigner de votre bureau et de faire une promenade pour libérer votre esprit dès que vous sentez un blocage. Les cabines de notre collection Hushoffice peuvent vous aider en vous détachant des tâches, si vous préférez faire une pause pour vous relaxer sur votre lieu de travail
– explique Mateusz Barczyk, Chef de marque senior de Hushoffice.
Le surmenage n’est pas une chose qui agit dans le bon sens
Non seulement travailler trop dur est totalement inutile, mais travailler trop dur se tourne directement contre vous. De nombreuses études ont montré que le surmenage et le stress qui en résultent, peuvent entraîner toutes sortes de problèmes de santé, notamment des troubles du sommeil, la dépression, le diabète, une mémoire affaiblie et des maladies cardiaques. Ce n’est pas réjouissant.
Ainsi, malgré ce que la culture de la surperformance voudrait vous faire croire, la résilience n’est pas une question de tenir bon.
Travailler jusqu’au déjeuner. Se frapper la tête contre les murs au lieu de se ressaisir. Accumuler les nouvelles tâches quand on est déjà très occupé. Vérifier les e-mails bien après avoir terminé son travail. Continuer à penser à une question du travail pendant le dîner. Renoncer aux vacances. Ces habitudes de « surperformance » prennent beaucoup plus qu’elles ne donnent.
Comment renverser la vapeur ? Faites des pauses régulièrement au cours de la journée.
L’astuce pour avoir de la résilience est simple. Faites des efforts. Arrêtez-vous. Récupérez. Recommencez à faire des efforts. S’arrêter et récupérer sont les pièces manquantes pour la plupart des gens.
Étape 1 : Faites une auto-évaluation
Aussi banal que cela puisse paraître, la prise de conscience est le premier pas vers un changement durable et positif. Consultez l’évaluation Rank My Resilience Assessment, dont les questions portent sur les quatre principaux composants de la résilience (mental, émotionnel, physique et spirituel). Vous verrez une évaluation et les éléments à retenir du programme d’Adam Markel, le gourou de la résilience.
Étape 2 : Configurez votre environnement technologique pour qu’elle vous aide et ne porte pas préjudice
La pleine conscience numérique est un pilier du bien-être dans le monde d’aujourd’hui. Sans elle, votre santé sera fragile. L’objectif final est d’utiliser la technologie avec discernement, mais pas de manière irréfléchie. Les minuteurs Pomodoro, les compteurs de durées d’écran et les limiteurs d’utilisation des applications peuvent vous aider à atteindre cet objectif.
Étape 3 : Faites des pauses régulièrement
Les pauses entre les réunions, à elles seules, peuvent changer les choses.
Un grand nombre de recherches de Microsoft sur la fatigue pendant les réunions met en évidence la grande utilité de simples pauses.
À l’aide de casques EEG conçus pour mesurer les ondes cérébrales associées au stress, leur équipe a montré que si les réunions consécutives dégradent la concentration et l’engagement, les pauses entre les réunions permettent au cerveau de se réinitialiser et réduit ainsi l’accumulation de stress.
Que faire pendant vos pauses ? Tout ce qui vous fait plaisir.
Tout ce qui vous permet d’oublier le travail sans effort. Les personnes, qui pendant une pause au travail pour faire des choses qu’elles aiment beaucoup, présentent moins de problèmes de santé (comme les maux de tête, la fatigue oculaire et les douleurs dorsales). Elles ont également un taux d’épuisement professionnel plus faible et une plus grande satisfaction au travail.
Pour obtenir une pause de qualité, les activités peuvent être très variées : de la gymnastique au bureau jusqu’au gribouillage.
L’idéal est de ne pas utiliser d’objet technologique.
- Une méditation guidée
- Un podcast humoristique
- Une musique agréable
- Une promenade tranquille
- Des sauts à l’élastique ou d’autres mouvements utilisant le poids du corps
- Un auto-massage
- Quelques minutes de Qi Gong, de Tai Chi, de yoga ou d’un art du mouvement
- Surélever vos jambes
- Un goûter (préparé et mangé sur place)
- Un sudoku, des mots croisés ou un jeu de puzzle similaire sur papier
- Dessiner
- Rangement, dépoussiérage et nettoyage de votre espace de travail
- Une lecture facile comme une poésie ou des devinettes
- S’asseoir et laisser son esprit vagabonder
- Rencontrer un ami de travail
- Un exercice respiratoire
- Appeler un être cher
- Des étirements
- Ne rien faire du tout
Les recherches montrent que faire des pauses pour se détendre, socialiser ou regarder des vidéos de chats améliore des performances. Les activités basées sur la relaxation, en particulier l’écoute des oiseaux sur la terrasse, sont très efficaces pour vous aider à vous détacher du travail. Un détachement sain, à son tour, entraîne moins de tension, moins de fatigue et une plus grande concentration.
Nos appareils ne permettent pas ce détachement, nous devons les débrancher pour les recharger. Déconnectez-vous donc de votre travail de façon intermittente, tout au long de la journée et à la fin de celle-ci. Récupérez votre énergie au présent pour éviter l’épuisement professionnel à l’avenir
– explique Mateusz Barczyk, Chef de marque senior de Hushoffice.
Étape 5 : Commencez un « rituel de pause au travail »
Un tel rituel vous fait passer en mode « soirée » et jouera un rôle de tampon entre le « travail » et la « vie » pour préserver votre bien-être.
La capacité de lâcher le travail chaque soir est utile pour vous (ainsi que pour votre travail).
Les employés qui pratiquent des activités apaisantes pour clore leur journée de travail dorment mieux que ceux qui ne le font pas. Il s’ensuit que les personnes qui ont cette capacité à mettre fin à leur travail chaque jour, sont plus heureuses dans leur vie et en général moins tendues que celles qui ont du mal à considérer la journée comme terminée.
Étape 4 : Protégez votre sommeil
Connaissez-vous des personnes qui sont remarquablement résistantes ? Nous parions qu’elles sont bien reposées pour la plupart des cas.
Le sommeil est la période de récupération la plus importante de toutes les périodes de récupération.
Il s’agit du fondement de votre vie : votre santé, votre clarté, votre joie de vivre, votre humeur. Que se passe-t-il lorsque le sommeil, le repos ultime, est mis en péril ? Pour commencer, la qualité des décisions chute. Le travail est en fait une succession de décisions.
Un mauvais sommeil entraîne des difficultés de concentration et une apathie générale.
En outre, lorsque le sommeil est perturbé, nos relations au travail le sont aussi. Lorsque nous avons peu d’énergie, nous sommes plus susceptibles de comprendre mal les émotions de ceux qui nous entourent. Nous sommes également plus nerveux ; il est plus difficile de résister de s’en prendre à quelqu’un lors d’un conflit lorsque l’on est épuisé.
Mettez en œuvre les éléments essentiels du sommeil.
Surveillez votre consommation de café (combien vous en buvez et à quelle heure). Faites un exercice modéré au cours de la journée, une marche de 5 minutes ou 15 minutes peut faire la différence. Portez des bloqueurs de lumière bleue après le coucher du soleil. Éteignez tous les écrans avant 22 heures. Et gardez les appareils en dehors de la chambre à coucher.
Un défi ludique pour un bourreau de travail : faites le contraire de ce que vous avez toujours fait.
Selon Einstein, la folie consiste à attendre des résultats différents des mêmes actions. C’est une sagesse incommensurable. Si vous n’êtes pas dans un état optimal, vous êtes épuisé, peu inspiré ou vous avez l’esprit embrumé, essayez de défier vos habitudes. Par exemple, votre tendance à travailler pendant le déjeuner ou à vous fixer sur quelque chose.
Consultez : Comment rester engagé au travail cette année
Si vous avez l’habitude d’en faire trop, résistez à l’envie de foncer.
Lorsqu’une voix insistante vous incite à vous lancer alors que vous rencontrez des difficultés, forcez-vous à faire une pause. Vous allez doucement dépasser les schémas qui vous ont égaré. Traitez ça comme une rébellion exploratoire. C’est excitant. Opérer d’une manière différente vous mènera dans un endroit tout à fait nouveau.
La modification de votre style de travail exige un changement d’état esprit. Et tout changement, quelle que soit sa profondeur, prend du temps.
Si vous êtes convaincu qu’il est honorable de travailler dur, il vous faudra du temps pour accepter que le repos fasse partie du processus. Mais l’engagement en faveur d’un mode de travail fondé sur la modération vous recalibrera pour le mieux. Les mauvaises habitudes ont la vie dure, mais lorsqu’elles disparaissent, c’est une personne plus saine et plus heureuse qui apparaît.
La résilience au travail – en sommaire
La résilience, c’est la façon dont on se recharge, pas la façon dont on résiste. En fait, le surmenage franchement n’ait pas une chose qui agit dans le bon sens; d’innombrables études ont montré que le stress qui en résulte entraîne toute une série de problèmes de santé, allant des troubles du sommeil jusqu’aux maladies cardiaques.
Pour inverser la tendance à l’épuisement professionnel, faites des pauses régulièrement tout au long de la journée de travail. La formule est simple : faites des efforts, reposez-vous, puis faites des efforts à nouveau. Pour la plupart des gens, le repos est la variable manquante.
Suivez ces cinq étapes pour renforcer votre résilience de manière simple et facile : faites une auto-évaluation, configurez votre technologie pour qu’elle vous aide (plutôt que de vous nuire), faites des pauses régulières, mettez en place un rituel d’arrêt du travail et privilégier le sommeil.
La résilience au travail – questions fréquemment posées
Quels sont les meilleurs types de pauses au travail ?
Nous avons deux conseils pour prendre des pauses appropriées. D’abord, faites quelque chose que vous aimez. Les personnes qui pendant leurs pauses font des choses qu’elles aiment sincèrement ont moins de symptômes de santé, un taux d’épuisement plus faible et une plus grande satisfaction au travail. Un gribouillage rapide ou une séance de yoga en douceur suffiront ; tout ce qui vous semble naturel. Et deuxièmement, faites en sorte que vos pauses soient exemptes d’objets technologiques autant que possible. Notez que les recherches montrent que les pauses relaxantes (comme l’observation des oiseaux) sont particulièrement efficaces pour vous aider à vous détacher du travail, ce qui réduit la tension et la fatigue et favorise la concentration.
À quelle fréquence dois-je faire une pause au travail ?
Dans l’idéal, toutes les 30 à 90 minutes. Mais ne cherchez pas la perfection. Commencez par ce qui fonctionne pour vous et prévoyez d’affiner votre rythme de travail et de repos empiriquement. Une progression régulière vers un style de travail plus modéré au fil du temps est un succès.